Kỳ họp mùa hè 2023 ulaval

Combine, en proportion variable, des activités de formation à distance asynchrones [disponibles sur les sites de cours monPortail], des séances obligatoires offertes à distance en mode synchrone [en direct, non enregistrées] et des

séances obligatoires en présentiel, selon l’horaire indiqué. Session intensive du 22 au 26 mai 2023. Fermer la fenêtre

Université Féministe d'été - Édition 2023

Libertés plurielles et résistances féministes . convergences, tensions et transversalité

Face à un usage galvaudé du terme « liberté » par la droite et l’extrême droite et dans une visée de [ré]appropriation, cette édition anniversaire de l’UFÉ propose de réfléchir aux définitions de[s] « liberté[s] » tracées par des siècles de luttes féministes plurielles. Si la conquête de « libertés collectives » a tenu occupées les féministes sur plusieurs fronts, l’aspect transversal [et parfois divergent] de ces luttes implique des défis. C’est particulièrement le cas de la prise en compte intersectionnelle de la convergence de ces luttes et des limites de la notion même de liberté[s].  

À partir d’un point de vue critique, intersectionnel et interdisciplinaire, nous discuterons notamment d’occupation de l’espace, d’urgence climatique et environnementale, de perspectives queer et trans*, des questions de racisme et de liberté de mouvement ainsi que de l’apport des groupes communautaires et militants au regard de la pérennité des luttes

Cette université d'été est organisée par la Faculté des sciences sociales, la Chaire Claire-Bonenfant–Femmes, Savoirs et Sociétés et l'Institut EDI2, en partenariat avec la Faculté des sciences de l'administration

Description détaillée

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Information pratique

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ProgrammeComité organisateurFormules et coûtsHébergement

Notez que les heures affichées sont celles du Québec. heure avancée de l'Est [UTC-04. 00]

Dimanche 21 mai 2023

Activité
asynchroneINTERVENTION ET CONTENU PÉDAGOGIQUE I

, doctorantes en sociologie et auxiliaires assistantes d’enseignement au Département de sociologie, Université Laval

Lundi 22 mai 2023

Activité en présentiel
8h30 à 12hAccueil des participant·e·s

CONFÉRENCE D'OUVERTURE

Mot de bienvenue
, doctorantes en sociologie etauxiliaires assistantes d’enseignement au Département de sociologie, Université Laval et Isabelle Auclair, titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés et Laurence Ouellet-Boivin, adjointe à la titulaire

Présidence de séance
, doctorante en administration publique et chargée de projet pour Immigration-Petite-Enfance-Capitale-Nationale [IPECN]

, T. S. , candidate au doctorat en service social, Université d’Ottawa

Les origines premières du mouvement #MoiAussi []
Activité en présentiel
12h30 à 13h30ATELIER ÉCRITURE INCLUSIVE FEMUL

Les Féministes en Mouvement de l’Université Laval [FEMUL], association étudiante féministe et intersectionnelle
Activité en présentiel
13h30 à 16h30POLITIQUES NÉOLIBÉRALES ET CIRCULATION DES CORPS . QUELLES LIBERTÉS POUR QUELLES EXCLUSIONS ?

Présidence de séance
, doctorante en anthropologie et auxiliaire de recherche et d'enseignement à la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés, Université Laval

, professeure au Pôle d’études et de recherche en Cultures numériques, Université de l'Ontario français

Néolibéralisme et droits numériques. pistes d'action de deux réponses techno-féministes []

, chargée de projet immeuble à immeuble à Hoodstock

Hoodstock et la question de la participation citoyenne des femmes noires et racisées dans la lutte antiraciste au Québec []

, Professeure de droit au Département des sciences juridiques, Université du Québec à Montréal

L’impact des politiques migratoires restrictives sur les droits des femmes []

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Rose Moisan-Paquet et Bénédicte Taillefait

Bénédicte Taillefait et Rose Moisan-Paquet sont toutes deux doctorantes en sociologie sous la direction d’Élisabeth Mercier. Ensemble, elles assurent la coordination de l’Université féministe d’été.  

Rose Moisan-Paquet est détentrice d’un baccalauréat en sexologie et d’une maîtrise en sociologie. Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse particulièrement aux questions à l’intersection du genre et de la sexualité. Son mémoire de maîtrise proposait une réflexion critique sur les codes vestimentaires des écoles publiques québécoises. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse à Dis son nom, un mouvement de dénonciation de violences sexuelles. En inscrivant sa réflexion dans une perspective féministe, son projet de recherche doctoral cherche notamment à penser les enjeux de pouvoir qui sous-tendent les dénonciations de violences sexuelles qui constituent Dis son nom. "

Bénédicte Taillefait travaille sur les enjeux de genre, classe sociale et sexualité au sein de la culture. Titulaire d’une maîtrise en sociologie du genre et d’une maîtrise en Lettres modernes de l’Université Lumière Lyon II, elle explore dans son projet doctoral les négociations de l’agentivité sexuelle par les femmes à travers leurs usages de la lecture érotique. Militante féministe de longue date, elle est aussi engagée dans la lutte contre les violences de genre en tant qu’intervenante dans un CALACS pendant quatre ans et actuellement dans une maison d’hébergement en violence conjugale.  

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Lydia-Émilie Aki-Mbot

Doctorante en administration publique, son sujet de thèse s’intéresse aux retombées de la médiation sur l’accès à la justice des femmes immigrantes victimes de harcèlement psychologique ou sexuel].  

https. //www. linkedin. com/in/lydia-%C3%A9milie-aki-mbot-344592140Fermer la fenêtre

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Kharoll-Ann Souffrant

Kharoll-Ann Souffrant, T. S. , est candidate au doctorat en service social à l’Université d’Ottawa et boursière Vanier. Elle est chargée de cours au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa et à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Son projet de thèse porte sur la déclinaison québécoise du mouvement MeToo du regard de militantes afroféministes et de femmes afrodescendantes. De septembre 2021 à mai 2022, elle a été chercheuse invitée à l’Annenberg School for Communication de l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis en étant soutenue financièrement par un prix étudiant Fulbright. En 2020, elle a été nommée Fellow des Nations Unies pour les personnes d’ascendance africaine. Kharoll-Ann Souffrant est également chroniqueuse indépendante pour plusieurs médias québécois dont Noovo Info, À Bâbord et la Gazette des femmes du Conseil du statut de la femme du Gouvernement du Québec. En 2022, elle a publié son premier livre, aux éditions du remue-ménage, intitulé Le privilège de dénoncer qui traite du mouvement MeToo avec un angle anti-raciste, féministe et intersectionnel.  

https. //uniweb. uottawa. ca/members/3907Fermer la fenêtre

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Les origines premières du mouvement #MoiAussi

Cette conférence portera sur l’essai littéraire destiné au grand public Le privilège de dénoncer paru en 2022 aux Éditions du remue-ménage. Cet essai traite du mouvement #MeToo / #MoiAussi avec une lunette anti-raciste, féministe et intersectionnelle. L’autrice expliquera sa démarche artistique entourant l’écriture de cet essai en plus d’étayer ses principales thèses, concepts et des exemples de femmes noires et racisées ayant dénoncé des violences sexuelles dans l’espace public au Québec, en France et aux États-Unis.  

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Sarah Choukah

Sarah Choukah détient un doctorat en communication de l'Université de Montréal. Elle est présentement professeure adjointe au pôle d'études et de recherches en cultures numériques de l'Université de l'Ontario français [UOF]. Ses recherches se situent au carrefour des technologies numériques, des arts médiatiques et électroniques, et des sciences. Avant de se joindre à l'UOF, elle a enseigné dans les départements et programmes de communication de l'Université de Montréal et du campus Glendon de l'Université York. Son programme de recherches se développe en tandem avec l'exploration de nouvelles pratiques pédagogiques. Sa pratique artistique interroge les rôles des technologies numériques dans la constitution d'un monde déclaré tout autant prometteur que menacé d'extinction. Elle s'inspire entre autres du bio-art, de la programmation, ainsi que de pratiques et concepts autour des contestations créatives techno-féministes et queer. Elle explore présentement de nouveaux modes d'appartenances, de connaissances et d'actions collectives en marge des géants du numérique. Fermer la fenêtre

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Néolibéralisme et droits numériques. pistes d'action de deux réponses techno-féministes

Cette intervention propose d'explorer deux modes de réponses féministes au néolibéralisme informant les devenirs d'Internet et du web. L'exploration se fera en trois temps. Premièrement, les contours d'une problématisation seront tracés afin de situer historiquement, économiquement et politiquement la structuration d'Internet dans sa phase néolibérale. Deuxièmement, j'inviterai à un parcours critique de quelques implications et conséquences du techno-néolibéralisme, notamment dans son expropriation et exclusion de certains types de travail et de données genrées, racisées et classisées nécessaires à ses nouveaux déploiements —et ce notamment dans les secteurs reliés à l'intelligence artificielle. En troisième lieu nous relèverons, autour du thème des droits numériques, des pistes d'actions à partir de deux propositions techno-féministes. le « Manifeste-Non du féminisme des données » [trad. Turgeon C. , 2021], ainsi que le « faire infrastructurel féministe » [« infrafem », SpiderAlex, 2021]. Je conclurai mon intervention avec une ouverture sur les potentiels du techno-activisme féministe et des modes de résistances qu'il permet

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Lorena Suelves Ezquerro

Lorena Suelves Ezquerro, diplômée en travail social des universités de Saragosse [Espagne] et de Toulouse [France], a œuvré durant de nombreuses années comme travailleuse sociale et intervenante en situation de crise auprès des personnes migrantes récemment arrivées en Espagne. Établie au Québec depuis 2007, elle poursuit ses études de doctorat en anthropologie à l’Université Laval, où elle s’intéresse aux questions liées au parrainage conjugal en adoptant une approche féministe. Elle a assuré la coordination de l’Université féministe d’été aux éditions de 2014, 2016, 2017 et 2018, et elle a été une des organisatrices du troisième Colloque étudiant féministe en 2017. Membre étudiante de la Chaire Claire-Bonenfant, elle est auxiliaire d’enseignement et de recherche dans différents projets et cours, toujours dans une approche féministe intersectionnelle. Elle est aussi membre fondatrice du Comité de femmes immigrantes de Québec, où elle milite pour la lutte contre les violences faites aux femmes et le racisme sous toutes ses formes à côté de femmes inspirantes. Fermer la fenêtre

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Fatima Gabriela Salazar Gomez

Fatima est une réfugiée 100% papa à la huancaína, una mestiza à la Gloria Anzaldúa, une féministe antiraciste passionnée de participation et de mobilisation citoyenne, une Nord-Montréalaise beaucoup trop fière de son hood et de son monde. Lorsqu’elle ne milite pas, elle travaille à Hoodstock comme chargée du projet Supers Voisines. Fermer la fenêtre

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Hoodstock et la question de la participation citoyenne des femmes noires et racisées dans la lutte antiraciste au Québec

Dans cette communication, je cherche à poursuivre les réflexions féministes et antiracistes entamées par Awada [2022] et Zaazaa [2019] sur la contribution de Hoodstock aux luttes antiracistes au Québec. Je veux plus précisément parler de la contribution et du travail des femmes noires et racisées à Hoodstock. Composé d’une équipe à 99% de femmes noires et racisées, Hoodstock est devenu au courant des dernières années un espace de réflexion et d’action pour les luttes féministes et antiracistes

Durant la pandémie, Montréal-Nord est devenu l’épicentre canadien de la covid-19 [Awada, 2022 ; Mazot, 2021]. Rapidement, les premiers répondants ont été les organismes communautaires. Notamment Hoodstock qui s’est mobilisé en créant un réseau d’entraide appelé les anges-gardien. nes du hood sur Facebook. Si Montréal-Nord était autant touché, c’est notamment à cause des différents facteurs de vulnérabilités qui touchent la population Nord-Montréalaise. On parle ici de pauvreté, de manque de transport collectif, d’immeubles insalubres et mal adaptés aux besoins des résidantes, d’un manque de confiance envers les institutions d’État, mais surtout parce qu’une importante proportion de sa population travaille dans le système de santé [Mazot, 2021]. Durant cette pandémie, ce sont les femmes noires racisées et migrantes qui ont été au front et ce à tous les niveaux

Rapidement des femmes noires et racisées se sont mobilisées bénévolement pour organiser des activités de distribution de masques et de partage d’informations sur les ressources communautaires du quartier. En plus des distributions de masque, l’équipe tenait des points de presse afin de revendiquer et d’informer les autorités sanitaires de la situation à Montréal-Nord et du manque de ressources pour répondre à la crise. Pour le bien commun des Nord-Montréalaises, des femmes noires et racisées ont mis leur santé en péril. Au-delà du bien commun, c’est parce qu’elles étaient des femmes noires et racisées qu’elles se sont mobilisées. C’est parce qu’elles savaient très bien que les personnes blanches ne se saliraient pas les mains pour venir prêter main-forte aux plus vulnérables, notamment quand ces dernières sont des personnes racisées qui vivent dans le ghetto. Personne n’est en mesure d’agir au sein des luttes et des discriminations que vivent les Nord-Montréalaises sauf celles qui les connaissent et qui les vivent [ZaaZaa, 2019]. bell hooks [2017] trouverait cela problématique que la lutte soit seulement portée par des femmes racisées et noires. C’est vrai que c’est problématique, mais en même temps ça nous donne le temps et le pouvoir de nous autodéfinir [Hill Collins, 2016]. Hoodstock devient alors pour les femmes noires et racisées un lieu privilégié qui permet la résistance de l’objectivation de l’Autre [Hill Collins, 2016]

Aujourd’hui Hoodstock n’est plus qu’un simple collectif de bénévoles. En effet, en 2021, le collectif s’est transformé en devenant officiellement un organisme à but non lucratif enregistré au registre des entreprises du Québec. Le travail gratuit de ses femmes noires et racisées s’est transformé en un travail salarié. Toutefois, devenir une organisation officielle comporte son lot de défis et les défis sont encore plus grands quand on se réclame d’être une organisation antiraciste dans une société néolibérale, raciste, capacitisme. Mais cela n’empêche pas les employées de rêver et de travailler les marges pour les ramener au centre [hooks, 2017; Ahmed, 2017]. Pensons aux projets . Hoodstop les violences sexuelles, Justice Hoodistique, Supers Voisines, Programme de Mesure de Rechange, Équitab et le Festihood. Tous des projets dirigés par des femmes noires et racisées. Si Hoodstock se transforme, la devise reste la même «rien pour nous, sans nous» et ce «nous» c’est les femmes noires et racisées

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Ndeye Dieynaba Ndiaye

Ndeye Dieynaba Ndiaye est professeure régulière au Département des Sciences juridiques de UQAM. Elle est spécialiste en droit canadien, québécois et international des migrations, en droit international des réfugiés, en droit de l'Union européenne, en droit international du travail et des systèmes universels et régionaux des droits de la personne, du droit africain des réfugiés et des migrations, et ultimement en droit des étrangers de la France, de l'Italie, du Maroc, du Sénégal. Professeure Ndiaye est diplômée de l'Université Laval, au grade de docteure en droit LL. D, d'un DESS en droits fondamentaux à l'Université Laval, d'un master 2 en droit européen et international des droits fondamentaux à l'Université de Nantes et d'une maitrise en droit des affaires de l'Université Cheikh Anta Diop et a créé un observatoire sur les migrations internationales, les réfugiés, les apatrides et l’asile [OMIRAS] affiliée à l’IEIM [UQAM]. Cette plateforme qu’elle dirige a pour but de mettre en place une participation innovante d’une équipe pluridisciplinaire dans la recherche de solutions durables sur la mobilité des personnes Sud-Nord. L'OMIRAS permet d’établir un dialogue et des collaborations multidisciplinaires entre jeunes chercheurs du Nord et du Sud afin de développer des recherches sur une gestion équilibrée et durable des migrations internationales. Ses recherches portent sur l’externalisation de la lutte européenne contre les migrations irrégulières vers les pays tiers qu’elle a conceptualisé dans sa thèse de doctorat de droit, sur la coopération bilatérale et multilatérale entre les pays d'origine, de transit et de destination des migrations, sur la sécurisation des frontières dans la gestion des mobilités de la personne [FRONTEX], les conséquences des politiques sécuritaires d’immigration sur les droits de la personne des migrants et les interactions entre la traite de personnes, le trafic de migrants et la lutte contre les migrations irrégulières.   Spécialiste de ces questions reconnue tant au Canada qu’à l’étranger, elle a publié de nombreux articles et effectué plusieurs communications, des conférences et colloques sur la mobilité des migrants et des réfugiés [Afrique, Canada et Europe].  

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L’impact des politiques migratoires restrictives sur les droits des femmes

Malgré le fait qu’au cours de la période 1960-2013, le nombre des femmes migrantes a augmenté de façon continue, passant de 36 à 111 millions, est-il légitime de parler de la « féminisation de la migration » ? se questionnent Peranta Dumitru et Abdeslam Marfouk dans leur étude publiée en 2015. Selon l’Organisation mondiale pour les migrations, la proportion des femmes migrantes n’a guère changé au cours des 60 dernières années [OIM, 2020].   En effet, la présence des femmes dans les migrations est loin d’être un phénomène récent. Entre 1970-1980, la proportion des femmes représentait 47 % de la migration internationale [Zlotnik, 1990].   L’OIM souligne que les femmes sont toutefois plus nombreuses à migrer de manière autonome pour travailler, étudier ou en tant que chef de ménage [OIM ,2020]. Elles sont de plus en plus nombreuses à rejoindre les flux migratoires en tant que travailleuses indépendantes, ce qui a des conséquences importantes sur l'égalité des sexes dans les pays d'origine comme dans les pays de destination [OIT, 2023].   Marchetti ajoute que ce sont plutôt les schémas migratoires de genres qui ont évolué́ [Marchetti 2018]. Dans un contexte de politiques migratoires de plus en plus restrictives, matérialisées par la fermeture des frontières, entre autres, les possibilités de migrer légalement sont réduites face aux besoins de déplacements des individus à la recherche de meilleures opportunités de travail et/ou de stabilité́ politique. Par conséquent, la migration irrégulière devient une avenue clé de migration, avec tous les risques qu'elle peut comporter pour les migrants [ONUDC, 2018] en général et les femmes immigrantes en particulier. Dans un rapport paru en 2022, l’OIM indique qu’entre 2018 et 2020, les femmes représentaient 20 % des près de 77 000 personnes arrivées en Europe par voie maritime et terrestre via les routes de la Méditerranée orientale, centrale et occidentale, ainsi que par la route de l’Atlantique depuis l’Afrique de l’Ouest [OIM, 2021].  Ce phénomène peut favoriser la précarité et la vulnérabilité des femmes migrantes quant à leurs droits fondamentaux. Pour pousser la réflexion, cette présentation se propose d’analyser les incidences des politiques migratoires et de fermeture des frontières sur les personnes migrantes sans statut.  

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Mardi 23 mai 2023

Activité
asynchroneINTERVENTION ET CONTENU PÉDAGOGIQUE II

, doctorantes en sociologie etauxiliaires assistantes d’enseignement au Département de sociologie, Université Laval
Activité en présentiel
13h30 à 16h30
CONTRER LES OFFENSIVES RÉACTIONNAIRES ANTIFÉMINISTES ET RACISTES . ORGANISER LES RÉSISTANCES
 
Présidence de séance
Émilie Dionne, chercheure d’établissement à VITAM, centre de recherche en santé durable [ULaval], et professeure associée au département de sociologie, faculté des sciences sociales, Université Laval

, professeure au Département de communication sociale et publique, Université du Québec à Montréal

Résistance en ligne . pratiques numériques des femmes dans Instagram et TikTok []

, doctorante en sociologie et en études féministes, Université du Québec à Montréal

Trois mois au sein du mouvement contre l'avortement aux États-Unis . Ethnographie d'un mouvement social qui « réussit » []

Candidate au doctorat en Science politique, Université McGill
 
Les arrimages entre les racismes et les mouvements « anti-genre » []

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Mélanie Millette

Mélanie Millette, PhD, est professeure au Département de communication sociale et publique de l’UQAM, membre du Laboratoire sur la communication et le numérique [LabCMO, UQAM et Université Laval], où elle est responsable de l’axe méthodologique. Elle est également membre de l’Institut de recherches féministes [IREF] et du Réseau québécois en études féministes [ReQEF], où elle participe au Chantier sur l’antiféminisme. Ses recherches portent sur les usages politiques des médias sociaux. Plus particulièrement, ses travaux abordent la manière dont les personnes minorisées, notamment les personnes de la diversité d’orientation sexuelle et de genre, et les femmes mobilisent l’Internet à des fins de prise de parole, de reconnaissance sociale, de revendication, d’organisation ou de participation politique. Ses recherches contribuent également aux approches méthodologiques du numérique et aux réflexions éthiques de la recherche féministe intersectionnelle

https. //professeurs. uqam. ca/professeur/millette. melanie/Fermer la fenêtre

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Résistance en ligne . pratiques numériques des femmes dans Instagram et TikTok

Ces rapports sociaux de genre se prolongent en ligne, notamment par des inégalités, discriminations et violences [Keller et al. 2018, Libanary et Batti 2019, Mendes et al. 2019, Sobieraj 2017]. Cela s’incarne par des propos sexistes, publications et comportements qui visent à intimider, harceler, ridiculiser ou dévaloriser les femmes, et ultimement à les faire taire [Descarries 2005, Ging et Siapera 2019, Waldispuehl 2020]. Dans ce contexte, les femmes ont donc une « autonomie relative » [Hall et Jefferson 2006], à la fois libre et contrainte, et s’inscrivent consciemment ou non dans des rapports genrés qui s’expriment tant sur le plan culturel, matériel et politique [Kergoat 2011, Sobieraj 2017] que dans leur expérience subjective [Descarries 2005], y compris sur Internet. Celles qui font partie de groupes minorisés l’expérimentent d’ailleurs de manière spécifique et plus accrue [Amnistie International 2018, Bilge 2012]

Cette communication est tirée d’une recherche en cours qui étudie les violences genrées sur Internet du point de vue des femmes, à travers leurs pratiques numériques [Jouët 1993, Millette et al. 2020] dans TikTok et Instagram. Plus précisément, l’enquête porte sur les manières dont les femmes composent avec ces violences et documente empiriquement leur création de contenus au moyen d’observations ethnographiques et par l’analyse d’un corpus de 720 publications.  

Le concept de résistance permet de penser la posture qui traverse les usages et pratiques des femmes. La résistance prend en compte « l’autonomie relative » des personnes qui n’occupent pas des positions dominantes [Hall et Jefferson 2006, Hollander et Einwohner 2004]. Cette acception du concept est particulièrement porteuse, puisqu’elle embrasse à la fois les rapports matériels et structurels des inégalités et l’expérience subjective subalterne face aux violences en ligne par le biais d’activités ordinaires. Cette communication présentera donc les résultats préliminaires quant aux types de résistance observés dans TikTok et Instagram.  

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Véronique Pronovost

Véronique Pronovost est doctorante en sociologie et en études féministes à l'UQAM. Elle s’intéresse à l’antiféminisme conservateur aux États-Unis et au Canada. Plus spécifiquement, ses recherches doctorales portent sur le mouvement contre l'avortement aux États-Unis. Elle est membre de divers groupes de recherche dont le Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes, le Collectif de recherche Action Politique et Démocratie ainsi que la Chaire Raoul-Dandurand. Véronique est membre du comité de coordination du comité de veille stratégique sur l'avortement piloté par la Fédération du Québec pour le planning des naissances et est impliquée auprès plusieurs groupes féministes du Québec. Finalement, elle a siégé au Conseil de l’Institut de recherches et d’études féministes de 2018 à 2022. Fermer la fenêtre

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Hiba Zerrougui

Hiba Zerrougui [elle] est candidate au doctorat au Département de science politique de l’Université McGill. Elle possède une expertise de recherche en étude du genre, des mouvements de contestation, de la violence politique et des régimes autoritaires. Elle est également chercheuse affiliée au Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence [CPRMV]. Sa recherche porte sur l’analyse féministe et intersectionnelle des violence politiques, notamment dans leur expressions antiféministes et racistes, tant dans les sous-champs de la politique comparée, des relations internationales qu’en méthodologie de recherche

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Trois mois au sein du mouvement contre l'avortement aux États-Unis . Ethnographie d'un mouvement social qui « réussit »

Dans le cadre de mes recherches doctorales, j'ai effectué un terrain de recherche immersif au sein du mouvement contre l'avortement, au cours de l'automne 2022, dans l'État de la Floride. Dans le cadre de cette communication, je tenterai de dresser un portrait du mouvement contre l'avortement aux États-Unis, à partir des espaces que j'ai pu observer. Mon objectif sera notamment de témoigner de la complexité de ce mouvement social ainsi que des conflits qui le traversent. Fermer la fenêtre

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Les arrimages entre les racismes et les mouvements « anti-genre »

Parmi les différentes formes d’antiféminisme, il existe les mouvements dits « anti-genre », qui semblent avoir connu un essor alors qu’ils se sont professionnalisés, globalisés et diversifiés. Ce mouvement politise la notion de « genre » comme étant une idéologie dangereuse et promeut l’idée de compétition entre les différents droits humains dont les victimes seraient les « gens ordinaires ». L’objectif est l’instauration et la consolidation de hiérarchies sociales reflétant une vision traditionaliste et hétéro[cis]sexiste du monde. Bien que les mouvements anti-genre ne s’affichent pas explicitement comme racistes, il semblerait qu’en pratique, il existe plusieurs arrimages entre racisme et antiféminisme au sein de leur discours et répertoires.   De plus, la diffusion des discours anti-genre va maintenant bien au-delà des enjeux de politique publique traditionnellement associés au champ d’action de cette mouvance. Qu’est-ce qui explique ces arrimages ? 

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Mercredi 24 mai 2023

Activité asynchrone« LIBÉRATIONS SEXUELLES » . COLONIALITÉ ET MODERNITÉ DANS LES THÉORIES FÉMINISTES ET LGBTQ2+

, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique en France [CNRS]

Qui se libère, comment et de quoi ? La sexualité au prisme des divergences et différences féministes []

chercheure postdoctorale au Département de travail social, Université McGill

Homonationalisme québécois . l’envers de la médaille pour les personnes LGBTQ+ racisées et migrantes [résumé de la conférence]

, professeure de sociologie et directrice du Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Études Féministes [CEDREF], Université Paris-Diderot, Paris 7

De la révolution des Iraniennes pour la liberté à l’éveil des tropes orientalistes []
Activité en présentiel
13h30 à 16h30ÊTRE ET FAIRE CORPS EN RÉSISTANCE . LES NORMES À L’ÉPREUVE DES PERSPECTIVES CRIP ET LESBOQUEERS

Présidence de séance
Élisabeth Mercier, professeure au Département de sociologie, Université Laval

professeure au Département de sociologie, Université du Québec à Montréal

Résister à la contrainte hétérosexuelle ou faire partie de la diversité sexuelle? Quelques réflexions sur les transformations des perspectives lesbiennes au Québec []

, enseignant·e en sociologie au collégial et chargé. e de cours à l’Université du Québec à Montréal

Penser les résistances queers []

, sexologue

Handicap et violences systémiques . le plaisir comme arme de résistance []

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Cornelia Möser

Cornelia Möser est chargée de recherche au CNRS et travaille au Centre de recherche sociologique et politique de Paris dans l’équipe « Genre, Travail, Mobilités ». Elle est également chercheuse associée au Centre Marc Bloch de Berlin. Ses travaux portent sur la sexualité dans la pensée féministe et queer en France, Allemagne et aux États-Unis et la manière dont les diverses notions de sexualité ont mené à différentes stratégies politiques de libération ou d’émancipation. Elle travaille par ailleurs sur les théories queer/féministes de l’État, sur les politiques sexuelles de l’extrême-droite, sur le genre et la traduction et récemment sur les perspectives féministes sur la catastrophe climatique. En 2022, elle a publié Libérations sexuelles. Une histoire des pensées féministes et queer sur la sexualité aux éditions La Découverte. Avec Judit Takács et Jennifer Ramme elle a édité le recueil Paradoxical Right-Wing Sexual Politics in Europe aux éditions Palgrave Macmillan en 2022

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Qui se libère, comment et de quoi ? La sexualité au prisme des divergences et différences féministes

Aujourd’hui, la sexualité est une question centrale pour les féministes comme pour les mouvements LGBTQ. Désir, plaisir, maternité, mais aussi violences sexuelles et consentement sont abondamment discutés par les théoriciennes et les militantes. Mais qu’est-ce au juste que la sexualité ?Cette question bien plus complexe qu’il n’y paraît a traversé l’ensemble des pensées féministes et LGBTQ depuis au moins les années 1960 et ce que l’on a appelé la révolution sexuelle. La sexualité a ainsi pu être considérée comme un outil, voire une condition de la libération des femmes, ou comme un simple espace d’épanouissement des plaisirs et des désirs. Elle a également été perçue comme un obstacle, le lieu par excellence de la vulnérabilité des femmes face à la violence des hommes, ou encore un moyen de détourner les femmes de la lutte pour leur émancipation. Enfin, elle est même devenue chez certaines un critère à l’aune duquel juger du « degré » de modernité d’une nation et hiérarchiser les cultures

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Marianne Chbat

Marianne Chbat détient un doctorat en sciences humaines appliquées de l’Université de Montréal et réalise un postdoctorat en collaboration avec la Clinique Mauve, le premier point de santé offrant des soins et des services sociaux au Québec pour les personnes LGBTQ+ migrantes et racisées [Lee et al. , 2020]. Au cours des dernières années, elle a mené différentes recherches postdoctorales dont une au sein du projet SAVIE-LGBTQ [CRSH 2016-2023], le plus grand partenariat de recherche au Québec qui documente les expériences d’inclusion et d’exclusion des personnes LGBTQ+. Au cours de ce mandat, elle a été responsable de l’analyse des données sur les familles fondées et choisies par des personnes LGBTQ+ ainsi que de l’analyse des entrevues menées auprès de personnes LGBTQ+ racisées ayant des parcours de migration. Dans les années précédant cette collaboration, elle a également mené une recherche comparative sur les différentes politiques sociales qui touchent les protections et les reconnaissances des familles lesboparentales au Québec, en Suisse et en France [CRSH 2018-2020]. Ces champs de spécialisation sont variés et lient les questions identitaires aux enjeux de genre, des sexualités, des maternités, des migrations et de l’ethnicité dans une perspective intersectionnelle

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Azadeh Kian

Azadeh Kian est professeure classe exceptionnelle de sociologie et d'études de genre, directrice du Centre d'études et de recherches sur le genre et le féminisme et de sa revue Les Cahiers du CEDREF à l'université Paris Cité. Elle a fait ses études de master et PhD à l'université de Californie-Los Angeles [UCLA].   Ses enseignements et recherches portent sur politique et société au Moyen-Orient et en Iran, genre et islam, genre et perspectives postcoloniales et intersectionnelles.  

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Homonationalisme québécois . l’envers de la médaille pour les personnes LGBTQ+ racisées et migrantes

Les débats entourant les accommodements raisonnables, la Charte des valeurs et le projet de loi 21 sur la laïcité de l’état québécois, ont concouru à la stigmatisation de plusieurs personnes migrantes et/ou racisées, notamment des personnes musulmanes et arabophones, en plus de polariser les identités culturelles et religieuses [Benhadjoudja, 2017; Bilge, 2010; Chehaitly, Rahman et Chbat, 2021; Gingras-Dubé, 2020]. En effet, il se dégage indéniablement de ces débats politiques, de ces projets de loi et des représentations médiatiques, un discours qui oppose une identité/culture occidentale à une identité/culture orientale. La première étant généralement présentée comme un lieu potentiel d’émancipation et de protection de toutes les minorités, alors que la seconde semble figée dans un prémodernisme qui empêche les minorités sexuelles et de genre de jouir d’une liberté complète [Bilge, 2010; Chehaitly et al. , 2021]. En nous appuyant sur les travaux de Gingras-Dubé [2020], de Benhadjoudja [2017] et de Bilge [2010], cette présentation mettra en lumière les façons dont les débats politiques et représentations médiatiques des 15 dernières années instrumentalisent un certain discours homonationaliste lequel reproduit simultanément des dynamiques racistes et colonialistes qui nient et invisibilisent les discriminations vécues par les communautés LGBTQIA+ racisées et migrantes [Gingras-Dubé, 2020; Puar, 2013]. Cette présentation abordera également quelques enjeux liés à la notion de positionnlaité en recherche, alors que je mène des recherches sur les minorités sexuelles et ethniques en tant que personne queer/lesbienne arabe. Des réflexions entourant la captation de la parole, de l’usage et de la diffusion des savoirs et des expériences des personnes minorisées, ainsi que de la production d’un savoir dominant au sein du milieu universitaire seront également abordés [Alcoff, 1991; Chbat, 2021, Harding, 1990; Spivak, 2010]. Les concepts suivants seront développés plus extensivement dans le cadre de cette présentation . homonationalisme, fémonationalisme, orientalisme, intersectionnalité, et positionnalité

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Résister à la contrainte hétérosexuelle ou faire partie de la diversité sexuelle? Quelques réflexions sur les transformations des perspectives lesbiennes au Québec

Dans cette communication, j’évoque d’abord brièvement mon parcours personnel comme militante lesbienne-féministe au Québec dans les années 1970 jusqu’à mon insertion universitaire pour y développer le champ des études LGBTQ. Après m’être ainsi positionnée, au moins sommairement, je rappelle qu’au sein du lesbianisme féministe, les revendications axées autour de l’autonomie des femmes et de la résistance à l’obligation hétérosexuelle favorisaient la création de convergences, voire d’alliances entre les luttes féministes et les luttes lesbiennes, individuelles et collectives. Je relève quelques constats sur la façon dont ces luttes sont parvenues à bousculer l’hétéronorme. Enfin, je propose quelques pistes de réflexion sur les clivages contemporains qui fragilisent les mouvements de lesbiennes de même sur les impasses idéologiques et politiques des discours qui dissocient la sexualité et le genre, tout en individualisant les identités et en évacuant l’examen des rapports sociaux de genre

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Chacha Enriquez

Chacha Enriquez est enseignant. e en sociologie au collégial et à l’UQAM [cours de sociologie queer et homosexualité et société]. Iel est activiste queer depuis une vingtaine d’année, notamment au sein du P. NK BLOC et de la Radical Queer Semaine. Iel coordonne un livre à la jonction entre l’activisme et l’académie sur les Normes sexuelles et résistances queers qui devrait être publié à l’automne 2023.  

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Line Chamberland

Militante lesbienne féministe depuis les années 1970, Line Chamberland s’est intéressée à l’histoire des lesbiennes au Québec dans les années 1950-1960 dans sa thèse de doctorat. Enseignante de sociologie au collégial pendant près d’une trentaine d’années, elle a ensuite mis sur pied puis dirigé la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres [UQAM] de 2011 à 2020. Elle a réalisé plusieurs recherches sur les différentes formes d’exclusion sociale des personnes faisant partie de groupes minorisés en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en particulier dans un contexte institutionnel [milieu de travail, éducation, services sociaux et de santé]. Ses recherches ont toutes été menées en collaboration avec des partenaires associatifs, syndicaux et gouvernementaux, ce qui lui a valu plusieurs prix, dont le Prix Pierre Dansereau de l’ACFAS et un Prix d’excellence de l’UQ. Elle est maintenant retraitée

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Penser les résistances queers

Depuis une dizaine d’années, les résistances queers n’ont de cesse de se développer au Québec. Elles s’ancrent dans les actions des dissident·e·s de l’ordre sexuel, de l’ordre genré et de l’ordre corporel, qui existent depuis déjà bien longtemps. Mais nous assistons aujourd’hui au développement d’un nouveau cadre politique révolutionnaire queer. Dans ce contexte, il est important d’ouvrir des dialogues pour penser nos résistances dans leur diversité et complexité. Je propose de les réfléchir en mobilisant la grille d’analyse de Marion Iris Young, qui distingue cinq aspects à l’oppression . l’impérialisme culturel, la violence, l’impuissance, l’exploitation et la marginalisation. Comment les queers résistent à chacun de ces aspects de l’oppression ?

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Gwendoline Lüthi

Depuis plusieurs années, Gwendoline oeuvre en relation d’aide et en accompagnement psychosocial. Son objectif . promouvoir une santé sexuelle la plus épanouissante et saine possible auprès des populations marginalisées. Elle possède une expertise en sexologie auprès des personnes en situation de handicap et propose aux professionnel. le. s des milieux communautaires et académiques des services sur mesure afin de développer les outils nécessaires pour accompagner les personnes en situation de handicap. Elle même en situation de handicap, elle a réalisé le  balado « Au coin du brasier » pour aborder les enjeux particuliers de la sexualité, de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des personnes non binaires en situation de handicap

ttps. //gwendolineluthi. com/Fermer la fenêtre

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Handicap et violences systémiques . le plaisir comme arme de résistance

Taboue et invisibilisée, la sexualité des personnes en situation de handicap est fréquemment abordée sous l’angle de la médicalisation et dans une visée de réduction des risques. En effet, le plaisir, le désir, la jouissance et l’érotisme sont des thématiques particulièrement invisibilisées lorsqu’il est question d’aborder la sexualité, la santé sexuelle et reproductive de cette population. Ces dernières ont peu accès à une éducation à la sexualité positive, inclusive et adaptée à leurs besoins qui reconnait leur droit à la sexualité et leur agentivité sexuelle; cette invisibilisation de leurs réalités et de leur pouvoir d’agir nuit à leur épanouissement sexuel et leur autodétermination sexuelle. Dans le cadre de cette conférence, il sera question d’aborder les obstacles systémiques à l’épanouissement sexuel des personnes en situation de handicap, et plus particulièrement des femmes et personnes non binaires, mais aussi l’utilisation du plaisir comme arme de résistance

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Résumé de la soirée

Nous vous proposons de projeter le film Comme un besoin de révolution. Littérature et féminisme et de faire une présentation sur la recherche et la réalisation de ce dernier.   La présentation prendra la forme d’une conversation [question/réponse] qu’entretiendront Stéphanie Lanthier et Marie-Andrée Bergeron. Le film met en lumière l’importance de la littérature comme outil politique permettant le développement de la pensée féministe contemporaine au Québec. Empruntant la forme d’un dialogue, le moyen métrage aborde la question des héritages, des textualités et les modalités narratives du féminisme actuel.  

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De la révolution des Iraniennes pour la liberté à l’éveil des tropes orientalistes

L’assassinat de Jina Mahsa Amini, une jeune femme kurde iranienne arrêtée à Téhéran par la "police des mœurs" pour avoir « mal portée » le voile et battue à mort le 16 septembre 2022, a provoqué d’importantes manifestations de colère contre le régime islamique. En signe du rejet de ce régime au pouvoir en Iran depuis 1979 des milliers de jeunes femmes ont manifesté et enlevé leur voile obligatoire, son symbole idéologique et revendiqué la liberté de choix. De nombreuses femmes voilées accompagnaient et soutenaient ce soulèvement pour la liberté et contre l’islam politique. Les vidéos des dévoilements ont rapidement et massivement circulé sur les réseaux sociaux provoquant l’admiration dans les pays occidentaux. Une confusion est savamment entretenue par des médias et certaines féministes laïcistes entre l’islam et l’islam politique. La révolution des femmes en Iran pour la liberté et l’égalité et contre l’islam politique et ses lois discriminatoires est ainsi instrumentalisée par les néo/orientalistes pour alimenter les discriminations contre les musulmanes voilées dans les pays occidentaux.  

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Marie-Andrée Bergeron

Marie-Andrée Bergeron est professeure agrégée de littérature et de théories du genre et des sexualités à l’Université de Calgary. Ses recherches actuelles portent la prose d’idées féministe et l’histoire intellectuelle et littéraire du féminisme.  

https. //www. marieandreebergeron. com/about-propos

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Stéphanie Lanthier

Stéphanie Lanthier est chargée de cours à forfait et professionnelle de recherche à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. Elle enseigne au Département d’histoire et à l’École de politique appliquée depuis 1998. En 2022, elle devient responsable des nouveaux programmes en études féministes et des genres de l’Université de Sherbrooke. Lors de ses études supérieures, ses travaux ont porté sur les rapports femme[s]/nation et aux rapports forêt/identité/mémoire au Québec. De cet intérêt, deux longs métrages documentaires coproduit par l’ONF ont été réalisés . Deux mille fois par jour [2004] et Les Fros [2010]. Depuis 2012, elle réalise des documentaires à partir de travaux menés en histoire orale filmée. Dans le cadre de ces projets, plusieurs longs, moyens et courts métrages ont été produits [plus de 14 films]. À titre d’exemples . avec la Pre Louise Bienvenue, Paroles d'anciens délinquants de Boscoville, 1942-1997[2015], avec le Pr Benoît Grenier, Persistances seigneuriales . identité et mémoire familiale [2016] et L’attachement seigneurial de l’écrivaine Anne Hébert [2017], avec le Pr émérite Pierre Hébert, Sur les traces de Louis Dantin . émulation, transgression et écriture [2018]. Récemment, elle a réalisé le long métrage Mémoires de missionnaires catholiques en Amérique Latine avec le Pr Maurice Demers [2021]

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Jeudi 25 mai 2023

Activité
asynchrone
FACE À UN MONDE INVIVABLE, QUELLE[S] VIE[S] POSSIBLES ? PERSPECTIVES TRANS* ET DÉCOLONIALES

 
, professeure au Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

Quel paradigme pour une autonomisation assumée des femmes des Suds ? []
 
, artiste multidisciplinaire et travailleuse communautaire, Membre de l'agence On est là et Fondatrice de L'Environnement, c'est intersectionnel

Libération[s] noire[s], modèle de résilience anti-oppressive []
 
, professeur à l’École de service social, Université d’Ottawa

L’optimisme cruel de la prévention du suicide chez les personnes trans . queeriser et transer le suicide []
Activité en
présentiel
13h30 à 16h30
DES ESPACES D’AUTODÉTERMINATION . DIALOGUES ENTRE LUTTES ET CRÉATION
 
Présidence de séance
Mylène Bédard, professeure au Département de littérature, théâtre et cinéma, Université Laval

, professeure au Département de littérature, théâtre et cinéma, Université Laval

Corps contrôlés, libertés entravées . Pour une relecture féministe des témoignages littéraires à propos des pensionnats pour enfants Autochtones au Québec []

, professeure à l’École de Design, Université Laval

Femmes et cinéma d’animation []

, professeure au Département des arts, langues et littératures, Université de Sherbrooke

Considérer le feu. la création et le fonctionnement des Martiales []

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Marie Fall

Je suis professeure de géographie et coopération internationale à l’UQAC depuis août 2007. Mes projets de recherches et mes interventions portent sur les retombées des projets de développement international ; la gouvernance participative des ressources territoriales ; la reconnaissance et la valorisation des savoirs traditionnels dans les projets internationaux ; la vulnérabilité, l’adaptation et la résilience des communautés insulaires et côtières au changement climatique ; et, l’agriculture, l’agroécologie et les systèmes alimentaires durables. Les approches intersectionnelles, décoloniales, collaboratives, et, le développement inclusif par le genre sont des axes transversaux à mes recherches et mes interventions. J’ai une expertise dans les partenariats multisectoriels et l’élaboration de plans de développement locaux adaptés aux contextes socioculturels, environnementaux et économiques des régions rurales ouest africaines. J’ai été cheffe de projets canadiens et actuellement responsable du volet recherche de plusieurs projets de coopération internationale au Sénégal, au Mali, en Mauritanie et en Côte d’Ivoire

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Lourdenie Jean

Diplômée du Collège Lionel-Groulx en 2017 et présentement étudiante en sociologie, mineur en développement durable, Lourdenie se passionne des sciences humaines, notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. Elle renforce actuellement son expérience terrain en grandissant ses compétences au sein d’organismes communautaires abordant divers enjeux sociaux autant à l’échelle macro que micro. Dernièrement, elle développe des projets personnels, notamment L’environnement, c’est intersectionnel dont elle est la fondatrice qui est une initiative mariant arts, engagement et éducation populaire.  

Féministe intersectionnelle, conférencière et travailleuse communautaire, elle se perfectionne sur les thématiques touchant de près ou de loin la justice sociale, la sociologie et l’anti-oppression

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Libération[s] noire[s], modèle de résilience anti-oppressive

Face à un monde invivable, quelle[s] vie[s] possible[s]? Une question des plus pertinentes en ces temps instables. Lourdenie nous invite à sortir d'une lecture eurocentrée de l'Histoire afin d'analyser des moments invisibilisés qui étaient/ sont invivables pour les communautés noires. Quels apprentissages retrouvons-nous dans leurs rêves, dans leurs écrits et dans leurs victoires? Cette question servira de ligne directrice lors de sa présentation.  

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Alexandre Baril

Alexandre Baril [PhD études féministes et de genre] est professeur agrégé à l’École de service social de l’Université d’Ottawa. Ses travaux, menés dans une perspective intersectionnelle, se situent à la croisée des études de genre, queers, trans, du handicap/Mad, de la gérontologie critique et de la suicidologie critique. Sa passion et son engagement en faveur de l’équité lui ont valu plusieurs prix pour son implication dans les communautés queers, trans et handicapées, notamment le Prix francophone Tanis Doe de l’Association canadienne d’études sur le handicap [2020], ainsi que le Prix de l’équité, diversité et inclusion du recteur de l’Université d’Ottawa [2021]. Conférencier et auteur prolifique, il a présenté ses travaux dans plus de 200 communications à l’échelle internationale et cumule plus de 75 publications. Son plus récent livre, Undoing Suicidism. A trans, Queer, Crip Approach to Rethinking [Assisted] Suicide [2023], propose une reconceptualisation radicale du suicide et du suicide assisté

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Quel paradigme pour une autonomisation assumée des femmes des Suds ?

Il existe plusieurs acceptions du concept d’autonomisation des femmes qui nécessite une prise de conscience individuelle et/ou une action collective menant à l’acquisition d’un pouvoir voulu et assumé. Cependant, il convient de préciser la différence entre la notion d’indépendance et celle d’autonomisation comme nous l’a rappelé François de Singly dans son essai L’individualisme est un humanisme [2005]. En effet, la notion d’indépendance s’assimilerait plus à l’émancipation qui marque la rupture d’avec l’autorité alors que l’autonomisation référerait plus à l’auto-détermination ; cette capacité de l’individu de se construire soi-même. Avec ces éléments de précision, l’autonomisation dont il question ici relèverait plus d’une quête d’autonomie. Nous considérons que ce concept doit être étudié dans ses aspects économique, social et politique. Nous partons du constat que les programmes de développement tentent de mettre en place des initiatives d’égalité femme homme en lien avec les agendas internationaux [ODD5]. Ce constat mène à une réflexion sur les relations entre ce qui est proposé et ce qui existe déjà, sans prendre pour acquis que ces catégories soient naturellement en opposition [Fall et Koziej-Lévesque, 2022]. D’un point de vue féministe postcolonial, basé notamment sur les contributions de Lila Abu-Loghod [2002] et Gayatri Chakravorty Spivak [1999], la vision infériorisée du reste du monde, telle que construite par l’Occident, fait apparaître les femmes comme des victimes passives à sauver, et dont les stratégies émancipatoires sont dévalorisées et peu reconnues Bacchetta [2015]. Nous présentons, dans cette contribution, les concepts d’autonomisation, d’empowerment, d’émancipation et d’indépendance dans une perspective féministe pragmatique et décoloniale afin d’être plus en phase avec les réalités des Suds

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L’optimisme cruel de la prévention du suicide chez les personnes trans . queeriser et transer le suicide

Cette présentation porte sur la dévalorisation/marginalisation des études féministes et postcoloniales en relations internationales. J’argumente qu’il existe un Fondée sur des données démontrant qu’une majorité de personnes suicidaires, notamment les personnes LGBTQ, ne contacte pas les services de prévention du suicide pour exprimer leur détresse, cette communication explique cet échec de la prévention à travers le cadre théorique du suicidisme [l’oppression des personnes suicidaires]. Alors qu’il semble que nos sociétés se soucient des personnes suicidaires, je révèle qu'à travers un script préventionniste fondé sur la protection de la vie à tout prix, nous oublions la personne et ses besoins et exerçons une violence systémique et des formes de discrimination, pathologisation, criminalisation et incarcération à l’égard des personnes suicidaires. Le script préventionniste fait plus de mal que de bien, particulièrement pour les groupes marginalisés comme les personnes LGBTQ vivant à l’intersection de plusieurs oppressions [racisme, classisme, etc. ]. Plus spécifiquement, je montre comment la logique préventive augmente les violences structurelles vécues par les groupes marginalisés, comme le cisgenrisme [ou transphobie]. Je propose, en m’inspirant des approches transaffirmatives, d’adopter une approche suicide-affirmative permettant un accompagnement respectueux des personnes suicidaires afin de les aider à faire un choix éclairé quant à leur désir de vivre ou de mourir. Au final, cette approche centrée sur la personne pourrait sauver plus de vies. Fermer la fenêtre

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Femmes et cinéma d’animation

Les créations des réalisatrices de cinéma d’animation présentent et analysent le monde d’un point de vue résolument féministe. Cette présentation a pour objectif de faire sortir les pionnières de l’ombre et de montrer, à travers leurs œuvres, la manière dont elles contribué à changer les représentations de genres, d’une manière unique à l’animation commerciale et avant-gardiste

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Marie-Josée St-Pierre

Marie-Josée Saint-Pierre Ph. D. et professeure adjointe au Baccalauréat en art et science de l’animation [BASA], École de Design, Université Laval. Elle a fondé sa compagnie de production destinée à la production de ses films d’animation, MJSTP Films, en 2004

https. //www. design. ulaval. ca/personnel/professeurs/marie-josee-saint-pierre

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Marie-Eve Bradette

Marie-Eve Bradette est professeure adjointe au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval. Elle est membre régulière du CIÉRA et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement des littératures autochtones au Québec – Maurice-Lemire. Ses recherches actuelles abordent la représentation des violences genrées et la [re]signification des savoirs féminins dans les littératures autochtones produites en français et en anglais sur les territoires revendiqués par le Québec et le Canada, notamment dans la littérature des pensionnats

https. //www. flsh. ulaval. ca/notre-faculte/repertoire-du-personnel/marie-eve-bradetteFermer la fenêtre

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Corps contrôlés, libertés entravées . Pour une relecture féministe des témoignages littéraires à propos des pensionnats pour enfants Autochtones au Québec

S’inscrivant dans une longue tradition de prises de parole résistantes, les femmes autochtones, depuis les années 1970, utilisent l’écriture littéraire afin de dénoncer les pratiques coloniales d’assimilation et comme un outil de défense de leur culture [Kapesh, 1976]. Les années 1970 marquent aussi l’émergence d’un genre littéraire particulier et pourtant encore peu étudié . celui de la littérature des pensionnats [Eigenbrod, 2012]. Tantôt autobiographiques, tantôt fictionnels, ces écrits exposent des expériences intimes et collectives et s’inscrivent dans la foulée des revendications littéraires qui émergent des luttes politiques de l’époque [les luttes pour les droits de la personne, la signature de la Convention de la Baie James, les réactions vives à la politique indienne du gouvernement Trudeau, mieux connue sous le nom du Livre blanc, la montée des féminismes, etc. ]. Quant aux écrits des femmes autochtones à propos des pensionnats, ils révèlent aussi l’intersection des violences coloniales et genrées; ils ouvrent une réflexion jusqu’alors maintenue hors du discours public à propos des abus spécifiques subis par les jeunes filles dans les pensionnats, parce qu’elles étaient des filles [Robertson, 2009]

Une approche féministe et ancrée dans les traditions intellectuelles autochtones [Anderson, 2012; Baldy, 2018; Green 2017] de la littérature des pensionnats permet de mettre en relief l’expérience spécifique des filles et des femmes. Une telle approche vise à réfléchir de manière critique à des récits qui mettent en scène un contrôle excessif du corps par les autorités coloniales, entravant la liberté physique, psychologique, voire littéraire des femmes et des filles autochtones, de même que la possibilité de concevoir les savoirs corporels et reproductifs en dehors des contraintes eurocentristes et judéo-chrétiennes. Une approche féministe permet aussi de situer la prise de parole féminine en tant qu’acte de résistance et de réaffirmation. Dans le cadre de cette présentation, et de sorte à mettre en œuvre une telle lecture féministe de la littérature des pensionnats, je me pencherai sur deux textes littéraires autobiographiques produits dans le contexte du Québec . Geniesh. An Indian Girlhood [1973] de l’autrice eeyou Jane [Willis] Pachano et « Novelty creates smell » [1978] de l’Inuk Mini Aodla Freeman. Par l’analyse interne des textes, puis par une réflexion sur les processus éditoriaux qui ont accompagné la publication de celui de Freeman, j’aborderai la représentation et la mise en œuvre des violences genrées, de même que les mécanismes littéraires de résistance et d’affirmation présents dans ces deux œuvres. Ce faisant, je suggère qu’une approche féministe des témoignages littéraires engage une relecture de l’histoire des pensionnats au Québec.  

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Stéphane Martelly

Écrivaine, artiste et chercheure, Stéphane Martelly est née à Port-au-Prince et vit à Montréal depuis 2002

Croisant toujours la réflexion critique et la création, elle a publié de nombreux ouvrages, essais, poésie et autres fables. Elle a réalisé avec Albin Christen le livre La maman qui s’absentait [Vents d’ailleurs, 2011], qui a reçu le Prix littéraire Michel Tournier. Son essai principal, Les jeux du dissemblable [Nota Bene, 2016], fait émerger une pensée de la création à partir de la littérature haïtienne contemporaine. Sa dernière fable Comme un trait / Le fil d'or et d'argent [livre d'artiste, 2022] a donné lieu au projet de recherche-création multidisciplinaire Tresser la ligne [Claudia Brutus, Ji-Yoon Han, Dominique Fontaine]

Son travail transdisciplinaire interroge toujours les zones d’ombres, les limites de la représentation et de l’interprétation

En 20-21, elle crée et dirige la collection Martiales et Martiales. Essais pour faire connaître la voix des écrivaines noires émergentes aux éditions du remue-ménage

Stéphane Martelly est professeure en recherche-création et en littératures de la Caraïbe au département des Arts, Langues et Littératures de l’Université de Sherbrooke et co-directrice du VersUS, laboratoire transculturel / transcultural laboratory

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Considérer le feu. la création et le fonctionnement des Martiales

En 2017-2018, je crée autour de 5 apprenties-autrices ce qui allait devenir la communauté des Martiales. Six ans plus tard, qu'est-il possible de penser autour de cette collection littéraire composée uniquement de femmes Noires? Comment cette démarche a-t-elle été nourrie d'une éthique féministe Noire dès le début et quelles en sont les modalités aujourd'hui? Qu'est-ce que ce fonctionnement en autonomie radicale a permis et autorisé dans le domaine de la littérature canadienne / québécoise? Qu'est-il aujourd'hui permis d'espérer?

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Vendredi 26 mai 2023

Activité
asynchroneINTERVENTION ET CONTENU PÉDAGOGIQUE III

, doctorantes en sociologie etauxiliaires assistantes d’enseignement au Département de sociologie, Université Laval
Activité en présentiel
13h30 à 16h30TABLE RONDE

DÉFENDRE LES LIBERTÉS DES FEMMES ET DES PERSONNES . LES LUTTES DES GROUPES COMMUNAUTAIRES ET MILITANTS 

Présidence de séance
Marie-Hélène Deshaies, professeure à l’École de travail social et de criminologie, Université Laval

Divergenres, en la personne de et de
 
Luttes féministes, luttes trans, luttes transféministes []
 
Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale, en la personne de

L’action collective féministe comme moteur de transformation sociale. []
 
, militante féministe, présidente du Syndicat canadien des pigistes et animatrice du balado . Sandy and Nora Talk Politics

En quête du mouvement féministe au Canada []

16h30 – 16h50 Mot de clôtureActivité en présentiel
à partir de 20h* SOIRÉE OUVERTE AU PUBLIC *

Soirée de clôture de l’UFÉ 2023

Organisée en partenariat avec le collectif Plurielles et la FEMUL  - Détails à venir

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Marie-Philippe Phillie Drouin

Marie-Philippe Phillie Drouin [pronom iel, accords alternés] est à la direction générale de Divergenres, un organisme par et pour les personnes trans œuvrant sur le territoire de la Capitale-Nationale. Iel possède un diplôme universitaire en travail social [BAC, UQÀM] et est impliqué·e professionnellement et personnellement au sein des communautés LGBT+ depuis 2014. Iel est également formataire à l’Institut national de santé publique du Québec sur les questions LGBT+ et formataire pour la Coalition des familles LGBT+

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Sam Asselin-Mailloux

Sam Asselin-Mailloux [pronom iol, accords non genrés] est chargé. e de projet Transphobie dans les relations intimes à Divergenres. Iol détient un baccalauréat et une maîtrise en service social de l’Université d’Ottawa. Iol est également co-président de l’organisme Trans Outaouais, chargé. e de cours au Collège Universel à la technique en travail social et chargé. e de projet au Centre de Solidarité Lesbienne

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Anne-Valérie Lemieux Breton

Anne-Valérie Lemieux Breton travaille dans les milieux féministes et communautaires depuis une vingtaine d’années. Elle est actuellement co-coordonnatrice au Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale [RGF-CN], un organisme travaillant dans une approche féministe intersectionnelle à la défense collective des droits et des intérêts de toutes les femmes et à l'égalité des femmes entre elles.  

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Luttes féministes, luttes trans, luttes transféministes

Divergenres a reçu un financement du Bureau de lutte contre l’homophobie et la transphobie en 2022-2023 afin d’offrir des formations aux milieux féministes sur la transphobie dans les relations intimes et rédiger un guide de sensibilisation sur le sujet. Cette présentation a pour objectif de présenter une brève synthèse de la formation développée dans le cadre de ce projet, en plus d’apporter des réflexions sur la place des personnes trans dans les milieux féministes. Dans le cadre de cette présentation, nous tenterons de répondre aux questions suivantes . En quoi les personnes trans sont-elles des sujets du féminisme?; Qu’est-ce que l’analyse trans-féministe des violences genrées?; Quel est le contexte socio-spécifique de violences vécues par les personnes trans binaires et non-binaires? 

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L’action collective féministe comme moteur de transformation sociale

La défense collective des droits est au cœur de la mission du RGF-CN. Que ce soit pour empêcher les reculs aux droits des femmes, pour être solidaires des luttes féministes d’ici et d’ailleurs, pour revendiquer un monde plus juste, solidaire, vert et inclusif, les actions féministes sont essentielles. À partir de moments forts de mobilisations portées par le RGF-CN dans les dernières années, telles que les campagnes menées pour le droit à l’avortement et contre les féminicides et les violences genrées, nous illustrerons l’importance de passage à l’action collective féministe comme moteur de transformation sociale.   

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Nora Loreto

Nora Loreto est une militante féministe et syndicaliste qui habite à Québec. Elle est l'autrice de trois livres, notamment, Take Back the Fight, Organizing Feminism in the Digital Age. Ce dernier livre est notamment inspiré du balado du même nom qui explore le féminisme moderne au Canada. Elle est la présidente du Syndicat canadien des pigistes et anime le balado populaire Sandy and Nora Talk Politics avec Sandy Hudson. Originaire de l'Ontario, elle réalise et communique ses travaux principalement en anglais, bien qu'elle regrette sincèrement de ne pouvoir le faire en français, langue de sa ville de résidence

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En quête du mouvement féministe au Canada

Malgré le fait que le féminisme ait gagné en popularité ces dernières années, il reste que le mouvement peut sembler inoffensif, mal organisé, voire inexistant dans quelques coins du Canada. Comment se fait-il que les féministes canadiennes ne soient pas parvenues à remplacer le Comité canadien d'action sur le statut de la femme [CCA/NCA], le plus grand regroupement des féministes dans l'histoire du Canada ? Et comment les réseaux sociaux ont transformé le féminisme, notamment en privilégiant la voix de l’individu au détriment des voix collectives ? 

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Isabelle Auclair

Professeure au Département de management
Titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés
Université Laval

Mylène Bédard

Professeure au Département de littérature, théâtre et cinéma
Université Laval

Marie-Hélène Deshaies

Professeure à l’École de travail social et de criminologie
Université Laval

Émilie Dionne

Chercheure d’établissement à VITAM, centre de recherche en santé durable [ULaval], et professeure associée, département de sociologie, faculté des sciences sociales

Université Laval

FEMUL

Les Féministes en Mouvement de l’Université Laval
Représentante de l’association sur le comité . Laurence Vallières étudiante à la Maîtrise en sociologie
Université Laval

Laurie Laplanche

Directrice adjointe de l'Institut Équité, Diversité, Inclusion, Intersectionnalité [Institut EDI2]
Université Laval

Élisabeth Mercier

Professeure au Département de sociologie
Faculté des sciences sociales
Université Laval

Rose Moisan-Paquet

Doctorante et

auxiliaire assistante d’enseignement 
Département de sociologie

Coordonnatrice de l'Université féministe d'été
Université Laval

Laurence Ouellet-Boivin

Co-coordonnatrice de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés
Université Laval

Florence Pasche Guignard

Professeure à la Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval

Bénédicte Taillefait

Doctorante et

auxiliaire assistante d’enseignement 
Département de sociologie

Coordonnatrice de l'Université féministe d'été
Université Laval

Formule créditée

Notez que les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 28 avril 2023

Communauté étudiante universitaire du Québec

Ce qui inclus

  • 3 crédits du cours FEM-2000 [1er cycle] ou FEM-7003 [2e et 3e cycle]*
  • Séances de travail
  • Accès au portail du cours
  • Conférences du colloque
  • 2 rencontres pédagogiques obligatoires
  • Frais d'inscription au colloque

* Ce programme nécessite 45 heures de cours [conférences, capsules vidéo, etc. ] ainsi que 90 heures de travail personnel [lectures et évaluations]. L'obtention des crédits est conditionnelle à la réussite des évaluations

Vous pourriez être éligible à la de 300$

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Université Laval

Notez que les inscriptions débutent en mars seulement

Si vous étudiez déjà à l’Université Laval, vous pouvez vous inscrire au cours FEM-2000 ou FEM-7003 sur monPortail en payant les droits et frais de scolarité qui s'y rattachent. Pour toute question, communiquez avec la direction des programmes de votre faculté

Toute autre université québécoise

Notez que les inscriptions débutent en mars seulement

Si vous étudiez dans une autre université québécoise que l’Université Laval, vous devez vous inscrire auprès de votre direction des programmes en mentionnant aux responsables qu’il s’agit d’une entente interuniversitaire du Bureau de coopération interuniversitaire [BCI]. Vous souhaitez vous faire créditer FEM-2000 ou FEM-7003 comme cours optionnel dans votre programme d’études? Vous êtes responsable d’effectuer les démarches nécessaires auprès de votre direction des programmes. Nous vous conseillons fortement de commencer les démarches dès maintenant auprès du BCI et de votre gestion des études.  

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Plan de cours FEM-2000
[année précédente]

Plan de cours FEM-7003
[année précédente]

Communauté étudiante universitaire canadienne hors Québec, française et études libres

Ce qui inclus

  • 3 crédits du cours FEM-2000 [1er cycle] ou FEM-7003 [2e et 3e cycle]*
  • Séances de travail
  • Accès au portail du cours
  • Conférences du colloque
  • 2 rencontres pédagogiques obligatoires
  • Frais d'inscription au colloque

* Ce programme nécessite 45 heures de cours [conférences, capsules vidéo, etc. ] ainsi que 90 heures de travail personnel [lectures et évaluations]. L'obtention des crédits est conditionnelle à la réussite des évaluations

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Études libres

Notez que les inscriptions débutent en mars seulement

Vous devez vous inscrire aux études libres en remplissant ce formulaire et en l'acheminant à etudeslibres@reg. ulaval. ca. De plus, vous devez payer les droits et frais de scolarité qui s'y rattachent. Pour toute question, communiquez avec le Bureau du registraire

Étudiant·e·s de l'international

Informez-vous sur les frais de scolarité en fonction de votre situation. Voir le détail pour les droits de scolarité en vigueur pour l’été 2023 

  • Étudiant·e·s de l’international, renseignements ici
  • Étudiant·e·s français·e·s et belges francophones [voir études libres ]
    • Français·e·s . renseignements ici  
    • Belges . renseignements ici
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Plan de cours FEM-2000
[année précédente]

Plan de cours FEM-7003
[année précédente]

Formule non créditée

Notez que les inscriptions pour la formule non-créditée sont ouvertes jusqu’au 12 mai 2023 16h. La date limite d’annulation de l’inscription avec remboursement est le 12 mai 2023 16h

Auditrice ou auditeur pour la semaine

  • 2 unités d’éducation continue [UEC]*
  • Accès au portail du cours
  • Conférences du colloque

250 $

Ce programme nécessite 20 heures de cours [conférences, capsules vidéo et lectures]

Entente avec l’Office franco-québécois pour la jeunesse

Vous êtes de nationalité française ou résidez en France depuis au moins 1 an et vous avez entre 18 et 35 ans ?

Vous pourriez obtenir une aide financière de l’Office franco-québécois pour la jeunesse [OFQJ]

Rendez-vous sur le site de l’OFQJ pour plus de détails

Hébergement disponible sur le campus

Situé sur le campus de l’Université Laval, à seulement 15 minutes du centre-ville de Québec, l’hébergement hôtelier du Service des résidences vous propose de séjourner dans un environnement stimulant à proximité des plus beaux attraits touristiques. Pratique, économique et sécuritaire, l’hébergement hôtelier vous permettra de vivre une expérience inoubliable et de profiter de la vie culturelle à Québec et sur le campus. Seulement cinq kilomètres du Centre des congrès de Québec. On y accède rapidement par le transport en commun, soit les Métrobus 800 ou 801. Vous y serez en moins de 15 minutes

22 au 26 mai 2023

  • Chambre universitaire standard [salle de bain partagée], 47,75 $ + taxes/nuit occupation simple
  • Chambre universitaire standard [salle de bain partagée], 63,25 $ + taxes/nuit occupation double

Site Internet .  https. //www. residences. ulaval. ca/hebergement-hotelier/congres-et-conferences/

Pour obtenir des informations additionnelles ou pour faire une réservation, veuillez communiquer avec par courriel hebergement@sres. ulaval. ca  ou par téléphone 418-656-5632 en utilisant le numéro d’événement .  Université féministe d'été [UFÉ] 2023 #329631

Au plaisir de vous accueillir

Organisation

Partenaire

Nous joindre

Pour plus d’information
Coordonnatrice de l'Université féministe d'été
universite-feministe-ete@fss. ulaval. ca

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Bourse d’excellence RéQEF-Université féministe d’été

Le Réseau québécois en études féministes [RéQEF] offre chaque année des bourses aux étudiant·e·s qui participent à l’Université féministe d’été

Pour le 1er cycle

Une bourse de 300 $ est attribuée à la personne qui obtient la note finale la plus élevée pour ses travaux réalisés pour dans le cadre du cours FEM-2000. *

Pour le 2e ou le 3e cycle

Une bourse de 300$ est également attribuée à la personne qui obtient la note finale la plus élevée pour ses travaux réalisés dans le cadre du cours FEM-7003. *

Les récipiendaires recevront également un abonnement annuel à la revue Recherches féministes

* Si des personnes se classent ex aequo, le montant des bourses est réparti équitablement entre elles

À propos du RéQEF

Fondé en 2011, le Réseau québécois en études féministes [RéQEF] est un regroupement stratégique interuniversitaire, interdisciplinaire et interrégional. Il est composé de chercheur·euse·s, d’enseignant·e·s, d'étudiant·e·s et de collaborateur·trice·s provenant de divers milieux de pratique partageant un éclairage analytique et méthodologique, des objectifs et des intérêts de recherche. Les principaux objectifs du RéQEF sont de promouvoir la recherche en études féministes, sur les femmes ou avec une perspective de genre. Il vise aussi à stimuler les échanges entre ses membres et à favoriser l’élaboration de projets de recherche communs dans le domaine. La formation à la recherche et par la recherche constitue une autre préoccupation centrale du RéQEF dans une perspective de transfert intergénérationnel

Quand commence la session d'été 20

Session d'été 2023 La session d'été débute le 9 mai .

C'est quoi la semaine de lecture Ulaval ?

La semaine de lecture est une semaine où les cours sont suspendus afin de permettre aux étudiants d'avancer dans leurs lectures et dans leurs travaux scolaires . Les sessions d'automne et d'hiver comptent chacune 1 semaine de lecture.

Pourquoi l'université de Laval est à Québec ?

L'Université Laval a été la toute première université francophone à voir le jour en Amérique. En 1663, le premier évêque de la colonie, Mgr François de Montmorency-Laval, fonde à Québec le premier établissement d'enseignement de la Nouvelle-France. le Séminaire de Québec .

Comment faire un changement de programme à Ulaval ?

Si vous êtes inscrit à un programme de l'Université Laval et souhaitez l'abandonner pour étudier dans un nouveau programme, remplissez une demande d'admission en ligne . En acceptant l'offre d'admission, vous pourrez signifier votre décision de fermer l'ancien programme au profit du nouveau.

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